En pleine transition énergétique, bon nombre de propriétaires se voient obligés d’initier des travaux de rénovation énergétique pour ne pas se voir refuser la mise en location d’un bien par exemple. Mais, réaliser des travaux de rénovation énergétique permet également d’alléger ses factures d’énergie, d’améliorer son confort thermique et acoustique ou encore de valoriser son bien immobilier.
Évidemment, ce type de travaux, souvent de grande ampleur, représentent un coût non négligeable pour beaucoup de ménages ou de familles. Heureusement, plusieurs aides financières existent pour vous accompagner dans vos travaux de rénovation énergétique.
Travaux de rénovation énergétique : quelles aides financières existent ?
De nombreuses aides existent en matière de rénovation énergétique. Mais attention, les travaux de surélévation de toiture ne sont généralement pas éligibles aux aides à la rénovation énergétique (comme MaPrimeRénov’, l’éco-PTZ ou les aides de l’ANAH), car ils sont considérés comme de la création de surface habitable, et non comme de la rénovation d’un bâti existant.
Les dispositifs de financement public sont en effet conçus pour améliorer la performance énergétique des logements existants, notamment à travers des travaux sur l’enveloppe (isolation des murs, toiture, plancher), le remplacement du système de chauffage ou de ventilation, ou encore l’installation d’équipements plus performants. Ils ciblent les logements déjà construits et occupés, afin de réduire leur consommation d’énergie et leurs émissions de CO₂.
1. MaPrimeRénov'
MaPrimeRénov’ est une subvention publique accessible à tous les propriétaires, avec un montant variable selon les revenus et le type de travaux. Cette aide à la rénovation énergétique peut couvrir jusqu’à 90 % des coûts pour les ménages très modestes.
Pour les rénovations globales, l’intervention d’un Accompagnateur Rénov’ est obligatoire (professionnel agréé par l’État qui guide les particuliers dans leur projet de rénovation énergétique).
2. L’éco-prêt à taux zéro (Éco-PTZ)
L’Éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ) est un prêt sans intérêt accordé par certaines banques, garanti par l’État. Il peut atteindre jusqu’à 50 000 €, sans condition de revenus, pour financer des travaux d’économie d’énergie sur des logements de plus de deux ans.
3. Le prêt avance rénovation (PAR)
Le prêt Avance Rénovation est un prêt hypothécaire destiné aux ménages modestes. Il permet de différer le remboursement, qui s’effectue uniquement lors de la vente du bien ou de la succession, réduisant ainsi la pression financière immédiate.
4. Le chèque énergie
Le chèque énergie est une aide forfaitaire versée automatiquement aux ménages modestes en fonction de leurs revenus.
Son montant varie entre 48 € et 277 € / an et il peut être utilisé pour payer des factures d’énergie ou des travaux de rénovation.
5. Les Certificats d’Économies d’Énergie (CEE)
Les Certificats d’économies d’énergie (CEE) sont des primes versées par les fournisseurs d’énergie pour encourager les travaux économes.
Elles ne dépendent pas des revenus et leur montant varie selon le type de travaux, la région et les caractéristiques du logement. Ce sont des aides aux travaux de rénovation énergétique privées et réglementées.
6. La TVA réduite à 5,5 %
La TVA réduite à 5,5 % est une incitation fiscale qui s’applique directement aux travaux de rénovation énergétique réalisés par des professionnels. Elle est accessible à tous les ménages, sans condition de ressources.
7. Le dispositif « Denormandie »
Le dispositif “Denormandie” offre une réduction d’impôt sur le revenu aux investisseurs achetant un logement à rénover dans certaines villes moyennes. La réduction peut aller jusqu’à 21 % du coût global (achat + travaux), à condition de louer le bien pendant une durée minimale.
8. L’exonération de taxe foncière
L’exonération de taxe foncière peut être accordée par certaines communes ou départements pour une durée allant jusqu’à trois ans.
Elle s’applique aux logements anciens ayant fait l’objet de travaux de rénovation énergétique d’un montant minimal (10 000 € sur un an ou 15 000 € sur trois ans).
9. Les aides locales et régionales
Les subventions des collectivités locales sont proposées par certaines communes, départements ou régions. Leurs montants et conditions varient selon les politiques locales.
Elles peuvent se cumuler avec les aides nationales et offrir un complément financier non négligeable.
Quels travaux sont concernés par les aides à la rénovation énergétique ?
Les aides à la rénovation énergétique couvrent un ensemble varié de travaux destinés à améliorer la performance énergétique d’un logement.
Pour être éligibles, ces travaux doivent obligatoirement être réalisés par des professionnels certifiés RGE (Reconnu Garant de l’Environnement).
Travaux d’isolation
Parmi les travaux les plus couramment financés, on retrouve d’abord ceux liés à l’isolation thermique. Il peut s’agir de l’isolation des combles, des murs (par l’intérieur ou l’extérieur), des planchers bas ou encore de la toiture. Le remplacement des fenêtres anciennes par du double ou triple vitrage entre également dans cette catégorie.
Systèmes de chauffage et de ventilation (chaudière, pompe à chaleur, VMC…)
Les systèmes de chauffage sont également concernés. Les aides à la rénovation énergétique soutiennent, par exemple, le remplacement d’une vieille chaudière au fioul ou au gaz par un système plus performant comme une chaudière à condensation, à bois ou à granulés. L’installation d’une pompe à chaleur, qu’elle soit air/eau, air/air ou géothermique, est elle aussi éligible, tout comme les chauffages hybrides ou les radiateurs efficaces dans le cadre d’une rénovation globale.
La ventilation est un autre domaine de travaux éligible aux aides à la rénovation énergétique des maisons. Les travaux peuvent inclure l’installation d’une VMC double flux ou simple flux hygroréglable afin d’optimiser le renouvellement de l’air tout en limitant les pertes de chaleur.
Autres types de rénovations
Certaines aides soutiennent également le recours aux énergies renouvelables. Cela peut passer par l’installation d’un chauffe-eau solaire individuel, d’un chauffe-eau thermodynamique, ou, dans certains cas, de panneaux solaires photovoltaïques, notamment lorsqu’ils s’inscrivent dans un projet global de rénovation.
Enfin, il existe des dispositifs renforcés pour les rénovations globales, qui combinent plusieurs types de travaux dans le but d’améliorer significativement la performance énergétique du logement (par exemple, un gain d’au moins deux classes sur le DPE). Ce type de rénovation ouvre droit à des aides plus importantes, notamment dans le cadre du parcours “rénovation d’ampleur” de MaPrimeRénov’ ou d’un éco-PTZ de 50 000 €.
Le cas de la surélévation
Il faut savoir qu’une surélévation de toiture ne peut pas directement être financée par les aides à la rénovation énergétiques. En revanche si la surélévation de toiture s’accompagne de travaux de rénovation globaux, existant inclus, visant un gain d’au moins deux classes sur le DPE (Diagnostic de Performance Énergétique), certaines aides renforcées peuvent être accessibles, dans le cadre du parcours “rénovation d’ampleur”.
Dans une surélévation, on crée une nouvelle surface. Même si cette surface est très bien isolée, cela ne correspond pas à une amélioration de l’existant mais à une extension, donc hors du champ d’application de la plupart des aides. De plus, les surfaces nouvellement créées ne sont pas comptabilisées dans les calculs d’économie d’énergie exigés par les aides.
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Quels sont les critères d’éligibilité pour bénéficier de ces aides ?
Pour bénéficier des aides aux travaux de rénovation énergétique, plusieurs critères doivent être remplis. Ces conditions portent principalement sur la situation financière du demandeur, les caractéristiques du logement, la nature des travaux et les conditions de réalisation.
Vos revenus
Le premier critère concerne le niveau de revenus des foyers. Des plafonds définis par l’Agence nationale de l’habitat (Anah) classent les ménages en différentes catégories, de très modestes à supérieurs. Plus les revenus sont faibles, plus les aides peuvent être importantes, avec des taux de prise en charge pouvant aller jusqu’à 90 % du montant des travaux pour les foyers très modestes.
Le type de logement
Le type de logement est également déterminant. Pour pouvoir bénéficier d’aides à la rénovation énergétique, le bien concerné doit être une résidence principale, et doit avoir été construit depuis plus de deux ans.
Les maisons individuelles et les appartements sont éligibles, de même que les logements en copropriété, sous certaines conditions.
Faire appel à une entreprise certifiée RGE
Un autre critère fondamental est le recours à une entreprise certifiée RGE (Reconnu Garant de l’Environnement). Ce label atteste que l’artisan ou l’entreprise respecte des normes de qualité dans les travaux de rénovation énergétique.
Sans cette certification, les travaux ne sont pas éligibles aux principales aides publiques comme MaPrimeRénov’, l’éco-PTZ ou les certificats d’économie d’énergie (CEE).
Les travaux réalisés
Par ailleurs, comme évoqué plus haut dans l’article, la nature des travaux doit viser une amélioration de la performance énergétique du logement.
Dans le cas d’une rénovation globale, le projet doit permettre un gain d’au moins deux classes sur le diagnostic de performance énergétique (DPE).
Cumuler les aides
Enfin, le cumul des aides à la rénovation énergétique est un aspect central. La plupart des dispositifs sont cumulables entre eux, dans la limite du montant total des travaux.
Il est important de respecter les démarches administratives propres à chaque aide, notamment en déposant les demandes avant le démarrage des travaux et en fournissant les justificatifs requis (devis, factures, attestations RGE, etc.).
4 bonnes raisons de réaliser une rénovation énergétique de votre maison
Pour bénéficier des aides aux travaux de rénovation énergétique, plusieurs critères doivent être remplis. Ces conditions portent principalement sur la situation financière du demandeur, les caractéristiques du logement, la nature des travaux et les conditions de réalisation.
1. Réduisez vos factures d’énergie
La rénovation énergétique permet de diminuer significativement la consommation d’énergie de votre logement. En remplaçant un système de chauffage vétuste ou en installant des équipements plus performants, vous limitez les pertes de chaleur et consommez moins au quotidien.
Cette baisse de consommation se traduit directement par une réduction durable de vos factures d’électricité, de gaz ou de fioul, ce qui allège considérablement votre budget sur le long terme.
2. Améliorez le confort de votre logement
Une maison mal isolée est souvent source d’inconfort : sensation de froid en hiver, chaleur étouffante en été, courants d’air, humidité. En rénovant, vous améliorez la qualité thermique et acoustique de votre habitat. L’isolation, une ventilation adaptée et un chauffage performant permettent de maintenir une température stable et agréable en toute saison, tout en assurant une bonne qualité de l’air intérieur. Votre bien devient ainsi plus sain, plus agréable à vivre et mieux adapté aux variations climatiques de plus en plus fréquentes.
3. Diminuez votre empreinte carbone
Le saviez-vous ? Un logement énergivore émet une grande quantité de gaz à effet de serre, principalement liés au chauffage. En réduisant vos besoins en énergie et en optant pour des systèmes utilisant des énergies renouvelables (pompes à chaleur, chaudières bois, chauffe-eaux solaires), vous participez activement à la lutte contre le changement climatique. Rénover, c’est un geste concret et efficace pour contribuer à la transition écologique, à votre échelle.
4. Valorisez votre bien immobilier
Un logement rénové sur le plan énergétique prend de la valeur. Il devient plus attractif sur le marché de la vente ou de la location, notamment grâce à un meilleur DPE. À l’inverse, les logements classés F ou G sont de plus en plus pénalisés par les réglementations notamment avec l’interdiction progressive de mise en location !
L’essentiel à retenir …
La rénovation énergétique représente une opportunité majeure pour améliorer le confort, réduire les factures et valoriser son logement. Plusieurs dispositifs publics et privés peuvent financer une partie des travaux. Les aides pour travaux de rénovation énergétique sont souvent cumulables, à condition de respecter certaines règles et de bien structurer son projet. C’est pourquoi il est essentiel de se faire accompagner par des professionnels qualifiés, notamment un Accompagnateur Rénov’, pour maximiser les aides disponibles et garantir la conformité technique des travaux.
Dans ce cadre, la surélévation de toiture peut s’intégrer dans une rénovation globale, notamment si elle s’accompagne d’une amélioration de la performance énergétique du bâti existant (isolation, ventilation, chauffage). C’est un levier à la fois architectural et énergétique, qui permet de gagner de l’espace sans empiéter sur le terrain.
Chez Viveo, nous maitrisons parfaitement les enjeux techniques, réglementaires et énergétiques de ce type de projet. Grâce à son expertise, Viveo vous accompagne dans la conception, la réalisation et le montage des dossiers de financement, en intégrant les critères d’éligibilité aux aides. Faire appel à Viveo, c’est bénéficier d’un savoir-faire reconnu, d’une approche sur mesure et d’un accompagnement complet pour faire de votre surélévation un projet performant, éligible et durable.
Mais attention, si votre projet de surélévation de s’inscrit pas dans un projet de rénovation globale de la maison existante, les aides énumérées dans cet article ne seront pas forcément atteignables.
Questions fréquentes sur les aides à la rénovation énergétique
Pour bénéficier des aides aux travaux de rénovation énergétique, plusieurs critères doivent être remplis. Ces conditions portent principalement sur la situation financière du demandeur, les caractéristiques du logement, la nature des travaux et les conditions de réalisation.
Quel montant puis-je espérer obtenir pour mes travaux de rénovation énergétique ?
Le premier critère concerne le niveau de revenus des foyers. Des plafonds définis par l’Agence nationale de l’habitat (Anah) classent les ménages en différentes catégories, de très modestes à supérieurs. Plus les revenus sont faibles, plus les aides peuvent être importantes, avec des taux de prise en charge pouvant aller jusqu’à 90 % du montant des travaux pour les foyers très modestes.
Comment me faire accompagner dans ma demande d’aide ?
Le type de logement est également déterminant. Pour pouvoir bénéficier d’aides à la rénovation énergétique, le bien concerné doit être une résidence principale, et doit avoir été construit depuis plus de deux ans.
Les maisons individuelles et les appartements sont éligibles, de même que les logements en copropriété, sous certaines conditions.
Quels justificatifs devrai-je fournir ?
Un autre critère fondamental est le recours à une entreprise certifiée RGE (Reconnu Garant de l’Environnement). Ce label atteste que l’artisan ou l’entreprise respecte des normes de qualité dans les travaux de rénovation énergétique.
Sans cette certification, les travaux ne sont pas éligibles aux principales aides publiques comme MaPrimeRénov’, l’éco-PTZ ou les certificats d’économie d’énergie (CEE).